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Aujourd'hui: mise en service de ce site. Et déjà plus d'un mois que ce projet de tour du monde est né dans nos esprits, plus d'un mois que nos rêves et conversations sont peuplés de falaises et de plages de sables fin, de problèmes de visas ou de vaccins, de budgets et d'inventaires de sacs à dos.
Un peu plus d'un mois donc, que le rêve devient réalité: dans 3 mois, nous partons faire le tour du monde.
Today: begining of this website. And already more than one month than is world tour project was born in our minds, more than one month than our dreams are only cliffs and beach, visas and vaccines.
More than one month, so, that the dream is reality: in 3 month, we begin a world tour.
Fin des adieux familiaux, et nous voilà partis, par un petit matin clair et frais. Le coeur un peu serré, mais enthousiastes!
Le premier miracle de ce voyage: une
traversée de la France sans nous perdre une seule fois. Une première pour les deux aventuriers au sens de l'orientation zéro que nous sommes.
Et tranquillement, en début de soirée, nous voilà en Espagne. Comment décrire l'émotion au passage de la frontière Espagnole, notre première frontière?
Après près de deux semaines à Siuranna, quelques mots pour décrire: Impressionnant. Magnifique. Parfait pour se dépasser.
Plus grand que Rodellar (Plus de 600 voies notées sur le topo, au moins le double en réalité, et un potentiel encore énorme à
équiper...), le site est également plus apte à accueillir des grimpeurs de tout niveau.
En cette fin de mois d'Avril, nous voilà à Perpignan. Et c'est là qu'on apprécie d'avoir de
la famille un peu partout en France, et de pouvoir se reposer quelques jours dans un
appartement plutôt que dans notre petite (mais chère!) C3.
Qu'il est bon de retrouver un vrai lit, une douche chaude! C'est là qu'on réapprend à
apprécier les choses simples: de l'eau chaude, tout simplement. Ne pas avoir à subir la
moindre petite averse. Avoir de l'électricité. Ne pas avoir besoin de faire 10 minutes de
marche pour aller aux toilettes.
Après le confort de Perpignan, retour au camping dans notre C3 préférée.
Tout d'abord, les calanques en elles même sont magnifiques: soleil, rochers blancs et eau turquoise, un petit coin de
paradis au portes de la ville.
Egalement un coin de rêve pour l'escalade, malgré un rocher un peu patiné, les voies sont nombreuses, de tout niveau, et
nous permette de travailler, chacun à notre niveau: premieres voies à plusieurs longueurs du voyage, voies simples en tête
pour Audrey, et travail des 7a et 7a+ pour Florent. Premières baignades également....Dans une eau encore un peu fraiche!
Deuxième frontière passée, et nous voilà en Italie. Avec un petit plus par rapport à l'Espagne: cette fois, plus de passage en France avant bien longtemps...
Notre première impression, aussi étrange que celà puisse paraitre, fut de nous croire au pays des liliputiens. Minis voitures, minis camions, minis routes et minis tunnels, ponts d'au moins 1m50 de large d'apparence branlante (d'ailleurs, à l'heure actuelle, nous n'avons pas encore osé nous engager dessus...). Bref. Très mignon, mais aussi périlleux pour conduire. Surtout si on ajoute à celà les feux tricolores éteints ou habilement camouflés derrière un panneau publicitaire, les panneaux de déviation, simples bouts de cartons pandouillants sur une barrière, et bien sur, le joyeux concerto de klaxons, de tout côté, sans jamais de raison à nos yeux de pauvres français.
Pour cette fin de séjour à Finale Ligure, nous avons acquis une certitude: les animaux ne nous aime pas. En effet, après nos mésaventures avec la gente canine, c'est ensuite avec une mouette que nous avons eu à nous battre. Car qui dit camping dit nourriture abondante et fréquement laissée à l'extérieur, il n'en faut pas plus pour attirer milles bêtes affamées. Et c'est comme ça qu'on se retrouve en pleine nuit avec un volatile déchainé en train de s'acharner à coup de bec sur le toit de la voiture. (comme s'il allait faire un trou dans notre belle C3 pour nous arracher le pain de la bouche, non mais ho).
2 et 3 Juin: Roma.
Pour ces deux jours, nous nous sommes transformés en bons touristes moyens: visite de Rome et de ses monuments les plus connus.
2 juin.
Nos premiers pas dans la capitale se font en sortant de Roma Termini, gare qui semble plutôt modeste en taille comme en style comparée aux gare Parisiennes. Les abords, de même: on se sent d'avantage dans un petit centre ville de province que dans une des plus belles villes du monde.
Venise...Nulle destination plus clichée, et plus fidèle à sa réputation: on s'attend à voir passer des gondoles le long des caneaux, des verreries et des masques sublimes, une place Saint Marc à demie sous l'eau, et c'est exactement ce que l'on trouve.
C'est de Fusina, le premier des accès à Venise à l'époque ou elle n'était pas encore cette ville si sublime, que nous prenons le bateau. Avec des sentiments mitigés: exitation de découvrir, et en même temps, un certain malaise à se sentir si touristes. Mais bon, on ne voit pas d'endroit comme ça tous les jours....
La première constatation, c'est que l'eau est vraiment très, très proche: et on comprend bien l'inquiètude à chaque inondation, en voyant qu'à 10 centimètres près, l'eau envahirait les quais. D'aileurs, elle empiète déjà un peu, à chaque vague....
Dès le passage de frontière, la Slovénie apparait comme un petit coin de paradis. Peut être le plus beau depuis le début du voyage...Chaine de montagnes impressionantes, petits chalets en bois, calèches à cheval, lacs et torrents...On nous a dit que la Slovénie ressemblait à la Suisse: Je n'y ai jamais été, mais la ressemblance avec les Alpes Françaises est frappante. Mais en plus sauvage et préservé. Il faut savoir que les Slovènes sont réputés pour être extremement écolos. En effet, nous n'avons pas croisé un seul pylone dans les montagnes, mais des panneaux solaires sur quasiment tous les toits.
Et malgré son côté rustique et pittoresque, le pays est moderne: pas de routes à moitié détruites comme nous le redoutions, et surtout internet, partout. A croire que les réseaux sécurisés n'existent pas ici: il est impressionant (et surtout, très agréable^^), de pouvoir pour la première fois depuis des mois se connecter plus de 10 minutes d'affilé.
Quand aux activités, elles ne manquent pas ici: les sites d'escalades sont sympas (bien que riches en serpents... En témoigne les longs moments que nous avons passés, perchés sur un rocher, à attendre qu'une vipère à cornes daigne s'éloigner de notre sac!), le lac de Bled permet des baignades rafraichissantes (un peu trop, d'ailleurs...^^), et le point de vue depuis le chateau est magnifique.
Les gens sont charmants également: durant quelques jours, d'aimables voisins hollandais auront généreusement partagé leurs repas (excellents, d'ailleurs!) avec nous: merci encore à vous, du fond du coeur!
Les flics sont aussi fort aimables: nous avions perdu un porte feuille, c'est avec surprise que nous nous le sommes vu restituer à minuit par les policiers. Sympa :)
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et demain, direction la Croatie pour de nouvelles aventures... C'est à Porec que nous irons attendre la famille de Florent, au bord de la mer, pour retrouver le soleil qui aura un peu manqué ici...
Rovinj, une petite ville de la côte Croate, peu après la frontière Slovéne. C'est là que
nous attendons pendant quelques jours la famille de Florent, venue nous rejoindre pour les
vacances.
Mais avant d'arriver ici, il a fallu passer la douane. Notre première vraie douane! En
effet, jusqu'à maintenant, nous n'avions croisé que des postes vides, ou bien des douaniers
souriants en train de bavarder, qui nous faisaient signe de passer sans même jeter un oeil à
nos passeports.
Cette fois, nous ne sommes plus dans l'Union Européenne, aussi la surveillance est un peu
plus stricte. Aucun problème à la vue de nos passeports, en revanche, la vue de nombreux
camions de jeunes arrêtés pour la fouille nous inquiétait quelques peu.
Il faut dire que notre voiture offre le spectacle d'environ 3 mètres cube plein à craquer de
fringues, matériel d'escalade, table et chaises, guitare, ordinateur, etc....
C'est avec un grand sourire que nous nous arrêtons donc au niveau du douanier chargé de
vérifier le contenu des véhicule.
- What have got in the car?
-Heu.... One climbing bag, one eepc, on table, lot's of things for holidays...
Et finalement, pas besoin de s'éterniser, il faut croire que notre air désespéré à l'idée
d'énumérer en Anglais tous nos bagages a inspiré la pitié au douaniers.
C'est donc ensuite sans encombres que nous sommes arrivés à Rovinj (en nous perdant bien sur
dans la ville, comme d'habitude; heureusement, les gens sont fort aimables et l'on trouve
toujours quelqu'un parlant Anglais pour nous indiquer le chemin...). Et direction le camping
le plus luxueux depuis le début du voyage. Le plus grand aussi: un footing d'une demie heure
ne nous a même pas permi de le traverser entièrement. 2 piscines (certes pas indispensables
en bord de mer...), plusieurs magasins et restaurants.... Du changement, par rapport à
certains de nos lieux de bivouacs!
Beaucoup de monde aussi...L'occasion de rencontres, encore: comme partager d'endiablées
parties de ping pong avec Nino et Fabio, deux italiens expressifs à la bonne humeur
communicative. (l'occasion bienvenue d'ailleurs de réviser notre Italien, nous ne l'aurons
pas appris en vain!)
Bref, que du bonheur: baignade, soleil, ping pong, escalade à proximité, repos: la Croatie
promet d'être un pays plein de charme.
C'est à Rijeka que nous retrouvons la famille de Florent, qui traverse courageusement
l'Europe pour venir nous rejoindre.
Pour cette raison, nous passons quelques jours sur l'immense île de KRK (nous nous
interrogeons toujours sur la prononciation...). Baignade, escalade, le tout à peine dérangés
par quelques orages.
Ici encore, les oursins sont légion. A noter qu'en Croatie, les nudistes sont favorisés: eux
seuls bénéficient d'une plage de sable sans oursins (donc nous profitons aussi à l'occasion
d'un peu d'escalade sur cette même plage...). Adresse donc, pour ceux qui souhaiterais
profiter d'une plage de sable en Croatie:
Baska, village sur la pointe de l'île de KRK.
Après ces deux jours, direction le nord ouest, vers le parc national de Plitvice.
Non sans mal d'ailleurs (notre voiture étant amménagée pour y dormir, la mère et la soeur de
Florent se déplace en bus, ce qui rend les itinéraires plus aventureux!
Mais bref. Après deux jours de trajet (les bus sont parfois rares ici...), c'est sous la
bruine que nous arrivons à Plitvice, une fraicheur surprenante après les semaines de
canicule sur la côte.
Il est certes un peu dommage de ne pas profiter du parc au soleil, mais même ainsi, nul
regret à avoir: l'endroit est enchanteresque. Une succession infinie de cascades et de lacs
à l'eau turquoise, que l'on traverse sur d'adorables pontons de bois, à travers une
végétation luxuriante. Malgré le prix d'entrée du parc (110 kunas par personne, soit environ
15 euros...), les touristes sont nombreux, trop nombreux: même après être passé par des
coins extrements touristiques comme Venise ou Rome, on est impressionné de voir autant de
monde au mètre carré. Un peu dommage...La rançon de la beauté du lieu.
En bons touristes que nous sommes aussi, nous aurons donc mitraillé de photos...N'hésitez
pas à y jeter un oeil dans la partie photo du site!
Finalement, c'est sous le soleil que nous terminons la visite, avec des couleurs encore plus
belles.
Un parc splendide donc, mais cher...
Le lendemain, retour de la pluie; pour cette journée, nous profitons quelques peu du site
d'escalade local, petit mais agréable, bien que la pluie nous en ai chassé un peu trop tôt.
Deuxième grande destination: le parc de Packlenika, au bord de la mer cette fois.Avec le
retour du soleil et de la chaleur (pour la première fois, le thermomètre de la voiture nous
indique 40 degrés...). Par chance, le camping est relativement ombragé, et la plage (sans
oursins cette fois, mais toujours avec cailloux), est toute proche. Nous altérnons donc
baignades, parties de ping pong, 10 douches froides par jour, et escalade dans le parc. A
noter à ce sujet que si les voies sont agréables (un peu hautes parfois à notre gout...),
l'équipement est le plus mauvais que nous ayons croisé depuis longtemps (sans être vraiment
dangereux, mais l'Italie, la Slovénie et les premiers sites Croates nous avait habitué à
mieux....), ce qui est d'autant plus dommage que l'entrée du site est payante. (environ 30
kunas par personne, soit près de 5 euros)
Nous avons également eu l'occasion de faire une agréable (mais chaude!) randonnée dans ce
parc, qui nous aura permit d'admirer la vue sur la mer et sur l'île de Pag vue du ciel.
En bref, un lieu de vacances sympa....
En revanche, nous aurons découvert à l'occasion d'une tempête d'étranges animaux marins peu ragoutants: d'espèces de limaces d'une 30ènes de centimètres de long, échoués sur la plage. Si quelqu'un peut nous renseigner sur ces créatures, nous sommes preneurs!
Le montenegro tranche quelque peu avec la Croatie. Peut être est ce simplement une impression dû à notre passage rapide, ou
au fait que nous avons atteri dans une première ville Montenegraise sans carte, sans objectif précis, fatigués? Toujours est
il que nous nous sommes senti d'un coup dans un autre monde. Les premières villes traversées étaient pourtant semblables à
celles que nous connaissions jusqu'à lors. Mais en arrivant à Ulcinj , surprise: terminé, les routes bien délimitées, place à
un espèce de bidonville - luna park perpetuel. L'endroit n'est pas totalement dépourvu de charme: il y a de l'animation....
Mais les décharges publiques sur le bord des routes, les voitures en pièce un peu partout, les maisons délabrées, font une
drôle d'impression. Qui est confirmée lors de notre recherche d'un hotel (quel luxe, me direz vous... Hé oui, mais il faut
dire que notre recherche d'un camping ne nous avait jusqu'à là mené qu'à l'entrée d'un camp militaire et à travers des champs
d'oliviers magnifiques certes, mais peu appropriés pour dormir.). Bref. Les hotels sont bien indiqués, par des panneaux tous
neufs. Mais une fois passée la barrière, surprise: une reception fermée depuis probablement des années, des appartements en
ruines, des jeux d'enfants défoncés. A croire que la guerre n'a cessé ici que quelques jours auparavant....
Finalement, nous trouvons un hotel tenant encore debout. Les chambres sont grandes. Et pourraient être très agréables....
Sans les centaines d'araignées (notre cauchemard...), les fuites d'eau, les portes enfoncées, les meubles semblants
récupérés dans une décharges, et l'épaisse couche de poussière.
N'allez pas croire pour autant que le Montenegro est un pays à éviter: peut être sommes nous malchanceux... Et ces
inconvienients n'empêche pas l'endroit d'être plein de charme, à condition de prévoir de l'anti moustique, de ne pas être
allergique à la poussière, et de ne pas redouter les fous du volants (assez impressionants ici....)
A vrai dire, c'est peut être simplement le contraste qui dérange: entre les hotels 4 étoiles et les plages bondées de
touristes, et l'impression de pauvreté et de saleté partout ailleurs.
En tout cas, un avantage: le cout de la vie est très réduit pour les produits du quotidien (il semble que ce ne soit pas le
cas pour les hotels....).
Le lendemain, nous reprennons la route, direction l'Albanie. Et c'est là que les difficultés commencent: en effet, seules
deux routes permettent le passage d'un pays à l'autre, l'une d'elle passant normalement par Ulcinj. Je dis bien normalement,
car nous n'avons jamais trouvé cette route. Après deux heures de recherche, le plus approchant que nous ayons trouvé est une
mauvaise route avec à l'entrée un panneau "Attention, zone de frontière" peu explicite, se terminant pour un cul de sac.
Finalement, retour sur nos pas de la veille, direction Podgorica. C'est normalement là que nous sommes sencés trouver la
seconde route. Et après avoir tourné un peu, miracle, nous voilà enfin dans la bonne direction, engagés sur une petite route
de montagne ou deux voitures peuvent à peine se croiser, ce qui n'empeche pas d'énormes camions d'y circuler à toute allure.
Au vu de la longue file de voiture à la douane, nous redoutions que le passage en Albanie soit plus laborieux que les autres. Mais finalement, la chance nous suit toujours: au prix d'une grosse heure d'attente et d'un peu plus de discutions qu'à l'ordinaire, nous voilà en Albanie, un nouveau pâys totalement inconnu pour nous.
Premières impression: le pays est pauvre, et semble détruit. Les premières heures de trajet se font sur des routes ou les trous sont nombreux, bordées par des stations services abandonnées, des immeubles à moitié construits (ou détruits, c'est selon...). En revanche, un élement détonne: les voitures des Albanais sont à 90% des Mercedes.
Quand aux villes et villages traversés, il s'en dégage une impression étrange. Un peu bidonville, avec les constructions en tôle, les décharges publique partout sur les trotoirs...
Chemin faisant, nous arrivons finalement à Dusser, ville sur la côte. Ou..Nous nous perdons totalement.Fatigués par une longue journée de route, sans la moindre idée de la direction à prendre, nous décidons d'y faire une étape.
Pour la première fois, nous avons vraiment l'impression d'avoir quitter l'Europe. Cette ville différe de toutes celles que nous connaissons jusqu'à maintenant. Plus de réels trotoirs: plutôt du sable, vaguement délimité par quelques pavés déchaussés. Des ordures, partout: certaines en train de bruler (il semble que ça constitue le principal moyen de nettoyage ici...), d'autres en train d'être fouillées. Des marchants de babioles tout le long des rues; de petits resto ou magasins ouverts 24h/24. Une plage bondée, mais plutôt agréable, sur laquelle est échoué un vieux cargo, réamennagé en fête foraine. Des changeurs d'argent tous les 10 mètres, comptant leurs liasses de billets.
En tant que touriste, l'endroit est sympa. Bruyant et sale certes, mais dépaysant au possible. Peu cher.
En revanche, la misère de l'endroit fait mal à voir. Nous n'avions jamais vu tant de mendiants et surtout d'estropiés. Que dire, lorsqu'un gamin unijambiste se traine dans les poubelles, à réclamer un peu d'argent? Que dire, en voyant une femme est ses enfants dormir sur le trotoir, à presque se faire écraser par les voitures se garant là, sans y prendre garde?
On a un peu honte d'avoir de l'argent, de pouvoir manger, dormir dans un vrai lit.
C'est sans trop de difficultés que nous quittons l'Albanie pour la Grèce, notre dernier pays en voiture. Devant retrouver la
mère d'Audrey à Padras, nous voilà partis vers le Sud. Notre première étape, nous la faisons sur une aire de bord de mer dans
un petit village, à une centaine de kilomètres de la frontière. L'occasion de constater à quel point les gens sont
accueillants ici, serviables. L'occasion aussi de nous baigner dans l'eau la plus chaude que nous ayons rencontré jusqu'à
maintenant: 31 degrés! (un bonheur!).
En revanche, si l'endroit est paradisiaque, il est assez problématique de s'y déplacer sans avoir prévu d'emporter beaucoup
de liquide avec soi. Nous en faisons l'expérience le lendemain: innocement partis faire le plein avec juste notre carte bleue
en poche, Florent est finalement resté en otage à la station service le temps qu'Audrey aille chercher un distributeur...A
environ 30 kilomètres de là.
Et finalement, nous arrivons à Padras, lieu de rendez vous, avec un peu d'avance. L'occasion de se poser tranquillement dans
un camping, l'occasion de se poser un peu après les centaines de kilomètres enchainés ces derniers jours.
Le site est magnifique, le camping idéalement placé au bord de l'eau (une habitude maintenant, mais toujours aussi
agréable..)
Merci aussi pour l'accueil: les grecs sont décidement très accueillants.
Le nombre de personnes parlant français nous a également surpris: on se croirait à peine à l'étranger!
Finalement, après trois jours de repos, nous partons, direction les Météores.
Ayant décidé de rallier les Météores par les petites routes, nous voilà partis dans les montagnes, sur des routes étroites et
tortueuses, dans un paysage magnifique. C'est la découverte avec la Grèce profonde; nul touriste en vue sur des centaines de
kilomètres, et à peine quelques autochnones, d'ailleurs.
Malheureusement, nous ne tadons guère à constater que les cartes sont trompeuses. Et les routes ont tendance à se transformer
en mauvaises pistes de gros cailloux, lesquelles s'achèvent aux bout de quelques kilomètres par des tas de gravats.
Sans nous décourager, nous poursuivons notre route, bien décidé à franchir tous les obstacles pour arriver aux Météores.
Nous réussissons finalement...Avec une dizaine d'heures de routes dans les pattes.
C'est donc de nuit que nous arrivons à Kalambaka, la ville au pied des Météores. Bruyante, pleine d'hotels et de restos. Nous
faisons donc quelques centaines de mètres de plus, pour trouver la tranquillité du village de Kastraki voisin, et enfin, le
camping. (au passage, nous le recommandons: camping Vrachos, agréable, idéalement situé, un petit coin de paradis.)
Pour ceux qui ne connaitraient pas, petit rappel: les Météores sont de grandes structures rocheuses d'une verticalité
impressionantes, sur lesquelles se dressent des monastères orthodoxes. Autrefois, les moines n'y accèdaient qu'en escaladant:
aujourd'hui, les touristes affluent ici en car....
Pour notre part, nous préférons nous y prommener à pied. Il faut bien mériter la splendeur du lieu :)
Ainsi, pendant une semaine, le programme est le suivant: randonnée tôt le matin (pour fuir la chaleur suffocante...), piscine
bien mérité l'après-midi.
Si vous souhaitez vous rendre aux Météores, nous ne pouvons que vous conseiller d'y passer plus de temps que la majorité des
touristes. En effet, pour la plupart, un séjour aux Météores se résume à 1-2 jours à monter à chaque monastère en bus ou
voiture, et effectuer une visite (certes, peu couteuse) parmi la foule.
Pour notre part, nous avons préféré rester une semaine, tout faire à pied, et passer plus de temps sur les sentiers que dans
les monastères. En visiter un ou deux est un plaisir: mais les balades sur les Météores deserts, ou sur les sentiers isolés
permet de bénéficier d'une bien plus belle vue, et d'une tranquillité absolue.
Avant la séparation familiale, une dernière étape s'imposait: le mont Olympe, domaine des
dieux, et surtout belle rando en perspective pour nous.
Nous n'avions que trois jours à passer au pied du sommet de la Grèce: mais trois jours fort
agréables, entre mer et montagne...
Premier jour, c'est avec enthousiasme que nous nous lançons à l'assaut de l'Olympe. Avec une
fraicheur bienvenue, première fois en 3 mois que nous repassons sous la barre des 20 degrés!
En revanche, nous étions mal renseignés (partis un peu à l'improviste, il est vrai...); nous
ignorions donc que l'ascension se faisait en deux jours. Après 6 heures de montée ardue (et
magnifique....), nous nous sommes donc contentés d'un des sommets "secondaire" de l'Olympe,
par manque de temps et de matériel.
Au total, un peu plus de dix heures de marche, et des courbatures pour plusieurs
jours...Mais de magnifiques souvenirs.
Pour les jours suivants, nous nous sommes donc contentés de baignades, et de la visite du
site archéologique de Dion.
Nous nous préparons donc à faire nos adieux à la voiture... Et à découvrir un nouveau genre
de voyage. Un peu d'apréhension, de l'impatience et de la hâte...
La capitale Grèque est notre première destination sans voiture, un grand moment d'émotion donc. Et déjà, nous constatons que, dans notre inexpérience de jeunes baroudeurs, nos sacs sont beaucoup trop lourds. Il faudra pourtant bien les porter un bout de temps, jusqu'en Turquie au moins...
C'est donc chargés comme des mulets que nous arrivons à l'auberge de jeunesse d'Athènes (fort agréable et bien placée d'ailleurs). Une ambiance sympa; une fois de plus, nous constatons que les Allemands se débrouillent bien mieux que les français en langues étrangères... Le partage de la chambre avec deux autres jeunes et l'occasion d'un agréable moment. Et pour deux jours, nous jouons aux touristes: visite de l'acropole, balade dans les marchés de la ville...Athènes se révèle fort agréable et pleine de charme, bien qu'un peu trop bétonnée.
Ensuite, direction le port du Pyrée. Nous y prendrons le ferry, direction Kalymnos, notre prochaine destination escalade...
Kalymnos...L'ile des pécheurs d'éponges, mais pour nous, surtout une destination escalade dont nous révions depuis longtemps.
L'arrivée ne nous montre cependant pas l'ile sous son meilleur jour; les horaires de ferry y sont pour quelque chose...Arriver à 4 heures du matin après une nuit blanche, chargés de lourds sacs à dos, n'est pas exactement l'idéal. C'est un peu perdus, et harrasés de fatigue, que nous déambulons quelques temps dans Pothia, le port de Kalymnos. Jusqu'à faire une rencontre pour le moins surprenante...
Sur les quais, voilà que nous croisons un homme, qui nous aborde en anglais. Cherchons nous un endroit ou dormir, nous demande t'il? Ho que oui...Et le voilà qui nous entraine dans les petites rues de Pothia. Nous n'échangeons que quelques phrases; il se présente Australien, en vacances ici. Pourtant, il sait ou loger... Nous ne sauront pas exactement qui il était. Toujours est il que nous nous retrouvons quelques minutes plus tard dans une vaste maison, sans eau ni électricité, visiblement plus ou moins habitée; l'homme nous y laisse pour la nuit. Nous ne le reverrons pas... Mais passons tout de même la nuit avec un couteau sous l'oreiller, aux aguets, nous voyant déjà tombés dans un piège pour nous dépouiller.
Finalement, nous sommes bien vivants, et reconnaissants pour ce toit offert...
En ce premier matin, Kalymnos nous semble bien différent de ce que nous espérions. Pothia est une ville à touristes, hotels et bars à perte de vue, mais pas de grimpeurs. Mais après quelques minutes de bus, nous voici à Massouri, village au pied des falaises; et l'enchantement commence. Village charmant, maisons blanches entre mer et falaises immenses, studios à bas prix et grimpeurs à tous les coins de rues; notre paradis.
Contrairement à ce qu'on nous avait dit, Kalymnos est un endroit idéal pour grimper l'été; le vent marin rend la température parfaite, et ou trouve toujours un secteur à l'ombre. Et quels secteurs, d'ailleurs! Immenses grottes ou parois verticales, rocher parfait, très fréquenté mais pas (encore...) patiné; équipement parmi les meilleurs que nous ayons vu; voies pour tout niveau...Le paradis de l'escalade.
Une semaine ici s'avère trop courte; nous reviendrons, je l'espère, pour finir de découvrir l'endroit...Pour le moment, la Turquie nous attends.
C'est à Bodrum que nous posons le pied en Turquie. L'endroit est touristique au possible (le lieu d'arrivée des ferry...),
mais n'est pas dénué d'un certain charme; l'ambiance n'est déjà plus tout à fait la même. Nous n'y restons de toute façon
qu'une nuit, dans un hostel très bien placé au coeur du Old Bazar.
Le lendemain, nous voilà partis en bus pour Istanbul. Malheureusement, la communication avec les autres voyageurs
s'avère impossible, personne ne parlant un mot d'anglais. La durée du trajet nous surprend également: A l'achat de nos
billets, nous avions compris que l'arrivée serait à 2h: nous n'avions pas saisi qu'il s'agissait de 2h du matin...
Et c'est ainsi que nous nous retrouvons en pleine nuit au terminus d'Istanbul, loin de tout métro ou hotel, sans plan
de la ville et sans la moindre idée d'ou aller.
Heureusement, la gentillesse des gens nous sauve: A force d'explications gestuelles avec les chauffeurs de bus, nous
voilà embarqués dans une navette, direction Sultanahmet. Nous constatons que la conduite Turque est rapide, très
rapide....Effrayante.
Et nous voilà près de Sultanahmet. Lourdement chargés, épuisés, nous ne cherchons guère, et posons nos sacs dans un
hostel miteux près de la gare. Insectes nombreux et variés inclus dans le service... Et hauts parleurs de la mosquée voisine
à deux mètres de notre fenêtre (sans exagération), d'ou un reveil très matinal.
Nous ne tardons guère à trouver moins cher et plus agréable: non loin d'Hagia Sophia, nous trouvons finalement un
dormatory à bas prix pour l'endroit (12 euros après négociation, breakfast inclus..). L'occasion de belles, très belles
rencontres.
Difficile tout évoquer: Mais la rencontre avec Paul, Américain très sympa nous laissera de beaux souvenirs de grandes
discutions et de soirées guitare. Quelques français également dans l'hotel: et notamment, Laurent, qui nous l'apprenons,
revient tout juste d'Iran... Pour nous qui avions presque renoncé à nous y rendre étant donné la récente révolution, c'est
l'occasion d'avoir des nouvelles fraiches: et youpi, nous partons pour l'Iran, rassurés et plein de hate à l'idée de
découvrir ce pays.
A Istanbul, nous retrouvons également un ami, Charly, venu de France pour nous voir. C'est donc tous les trois (et
parfois accompagnés de notre nouvel ami Américain) que nous partons à la découverte de la ville.
Istanbul est une ville magnifique. Très occidentale par certains côtés, dépaysante par d'autres. Les coins touristiques
sont plein de charme, et s'y balader est bien agréable: le grand bazar, la mosquée bleue, Hagia Sophia, le marché aux
épices... Que de choses à voir. Un peu trop touristique, justement: Les vendeurs sont très, très...Très envahissants, et on
ne marche qu'au pas parmi les hordes de touristes. Mais bon. En s'écartant un peu, le calme revient, et on découvre une autre
ambiance, la gentillesse et la générosité extraordinaire des Stanbouliotes: fruits à peine cueillis en cadeau lorsque nous
passons simplement dans la rue; aide pour trouver notre chemin, bien que notre interlocuteur ne parle pas un mot d'anglais;
Toutes ces choses qui illuminent la journée.
Niveau dépenses, Istanbul s'avère relativement peu cher: Nous y aurons logé pour entre 12,5 et 10 euros pour la nuit,
breakfast inclus. Essentiellement en dormatory, parfois en chambre; toujours en plein coeur de Sultanahmet. Niveau
nourriture, il suffit de chercher un peu: les resto à touristes ne sont déjà pas trop chers (comptez entre 5 et 10 euros...),
mais en nous éloignant un peu des grands axes, nous avons trouvé une excellente cantine uniquement fréquentée par des locaux:
excellent, pour environ 2,5 euros. De même, pas très loin de la Mosquée Bleue, il suffit de s'éloigner un peu pour trouver
des endroits excellents et bon marché.
Autre chose: ce séjour à Istanbul nous aura fait changer quelque peu d'opinion sur l'Islam, et notamment, sur le Ramadan. En effet, depuis la France, on voit le ramadan plutôt comme une période de contraintes; à Istanbul, nous aurons découvert le côté festif de la chose: grand pique nique convivial devant la mosquée bleue, musique la nuit durant: une impression de grande famille. L'ambiance dans les mosquées, d'ailleurs, est plus conviviale que dans nos églises: rien que le fait de pouvoir s'y assoir, ou allonger, de s'y prommener pieds nus, donne d'avantage un élan religieux. On s'y sent dans un état d'esprit plus cool, plus propice au recueillement...
Aujourd'hui, nous quittons l'endroit pour la Cappadocce: une semaine de bons souvenirs.
Nous arrivons à Gorëme après une mauvaise nuit de bus (les bus Turques sont pourtant plutôt mieux qu'en France: boissons et
nourriture en libre service...), et découvrons donc la Cappadoce avec le levé de soleil (accompagné d'envol de
mongolfières...): une pure merveille. Le rocher est ici pour le moins surprenant: à peine terrestre... Un petit effet chewing
-gum, des hotels à moitié creusés dans la roche. Magnifique.
Bien qu'arrivés tôt le matin, nous trouvons immédiatement un hostel où poser nos sacs. Une excellente adresse au passage:
"Ishtar Cave Pansion": pour la modique somme de 20 liras, nous mangeons (copieusement) et dormons (confortablement). On est
bien loin des prix européens...Et l'ambiance hippy de l'hostel et même de la ville en général ajoute encore au charme.
Les gens sont ici adorable, d'avantage encore qu'à Istanbul: les gens sont accueillants au possible, communicatifs. Par
exemple, nous aurons bénéficié de visites guidées gratuites, par des paysans du coin. Simplement pour le plaisir.
POur dire; ici, même les animaux vivent en harmonie: Nous aurons vu avec surprise et amusement chats et chien quémander cote
à cote dans les restos... Et parfois, les chiens craindrent les chats plutôt que l'inverse.
Que dire sur les balades en Cappadoce? Il y a tant à faire, et tant de livres pour en parler... Pour notre part, nous avons
choisi de rayonner autour de Göreme, avec parfois les explications des gens du coin. Gratuites! En effet, il semble que nous
ayons l'air sympa (qui sais?^^), ou bien est ce le fait d'être une fille Européenne pas forcement très couverte (le regard de
certains locaux étant plus qu'intéressé)... Toujours est il que nous aurons bénéficié de visites gratuites, de thé offert, et
d'invitations gratuites au hammam du coin.
Mais le plus agréable reste de se balader au hazard des vallées, de partir explorer les habitations trogglodites desertes.
Quel plaisir de découvrir, après avoir rampé dans un étroit tunnel, une ancienne église encore en parfait état ou une salle
de garde haut perchée!
Une chose apréciable est de constater que les règles de sécurité ne sont pas les même qu'en France: Chez nous, des endroits
pareils seraient encadrés par des barrières, les endroits sujets aux éboulis fermés: tandis qu'ici, il est possible de
s'aventurer dans n'importe quelle galeries d'allure miteuse sans difficulté. Celà permet également d'être plus tranquille,
peu de touristes...Moins que nous l'aurions craint en tout cas! D'ailleurs, nous constatons que la plupart des gens de
passage ici ne reste que deux trois jours: nous qui restons une semaine, avons ainsi eu l'occasion de lier de nombreux
contacts.
Ce séjour est pour le moment une des plus belles destinations du voyage, tant pour les paysages que pour les rencontres. On
appréciera les explorations d'églises, comme les soirées crepes - soupe chinoise et la guitare avec des Coréennes de
l'hostel.
Nous constatons également que la chance nous accompagne: Alors qu'à Istanbul, que nous avons quitté il y a peu, les
inondations sont meurtrières, ici, nous souffrons plutôt de la chaleur.... En esperant ne pas nous noyer à notre tour en
arrivant à Erzurum.
C'est le coeur serré que nous quittons Göreme. Il est dur
de quitter un endroit aussi magique, et encore plus, de
laisser derrière soi des amis... Un jour, peut être. Si
nos pas nous mènent en Corée...
Nous laissons également Charly, qui s'en retourne en
France après deux semaines en Turquie. Décidement, c'est
le jour des adieux (ou aurevoir, espérons nous!).
Mais il faut bien aller de l'avant, et Erzurum nous
attend. Une douzaine d'heures de bus en perspective,
encore... Mais une fois encore, nous bénéficions de
l'incroyable gentillesse des Turcs: A 8h, heure de départ
du bus, voilà que le manager de l'agence nous aborde. Et
nous explique que ce bus n'est pas le plus rapide, et
nous obligeras à une longue pause dans une autre gare
routière... Et le voilà qui nous propose de partir deux
heures plus tard, avec sa voiture. Un peu hésitants
(combien de fois nous a t'on répété de faire attention
aux arnaques?), nous acceptons... Une fois de plus, nous
n'avons pas à le regretter. Hassan, le manager, nous
emmene en voiture jusqu'à Avanos, un peu plus loin, ou le
bus vient s'arrêter spécialement pour nous. Deux heures
de gagné, et des discutions très enrichissantes.
Une fois de plus, nous réalisons la chance que nous avons
de vivre en France... Ici, aucune aide de l'Etat. Bosser
ou crever...
Nous passons finalement (seulement...) une dizaine
d'heures dans le bus. On ne se fait toujours pas à ces
mauvaises nuits...
L'arrivée à Erzurum se fait sous la pluie. Limpression
qui s'en dégage n'est guère flatteuse: une ville terne,
base militaire et immeubles à demi construits pourla
plupart. L'accueil est également différent: on sent que
les touristes sont rares ici... (ce qui n'est pas un mal
au contraire: mais la communication s'avère plus
difficile!)
Nous trouvons sans difficulté un hotel; mais on est bien
loin des dortoirs conviviaux d'Istanbul ou de Göreme...
Le lendemain, direction le Consulat Iranien. Première
étape, un enregistrement avec deux policiers plutôt
sympa; "Ha, Franczia! Good, good, Marseille!
Football!".
C'est une fois arrivés au guichet que les choses se
compliquent: le fonctionnaire n'est guère accommodant...
Nos passeports disparaissent, et nous attendons près de
deux heures pour les récupérer. L'occasion de discuter
avec les autres personnes en attente. Nous sommes de loin
les moins voyageurs de l'endroit: en vrac, un Français
ralliant Paris à Dubai en vélo, un arménien voyageant
dans tout le moyen orient depuis 8 ans, un Hollandais
parti pour le Népal en camion...
Finalement, au retour du fonctionaire, nous récupérons
nos passeport, accompagné d'un simple "Non". Ha bon? Nous
attendons, insistons. En vain.
C'est un peu dégoutés que nous quittons donc Erzurum.
Direction Trabzon: Cette ville au bord de la mer Noire
abrite apparement un consultat moins fréquenté et plus
souple. Un espoir donc...
Après 5 heures de bus, arrivée à Trabzon. Là encore, sous
la pluie.... De prime abord, l'endroit est encore plus
triste qu'Erzurum. Voitures filant à toute allure,
immeubles ternes, tous les magasins fermés... La
mentalité, déjà plus stricte à Erzurum, est ici vraiment
très, très stricte: nous devons insiter pour obtenir une
chambre double en tant que couple non marié.
Mais derrière cette facade, les gens s'avèrent toujours
plus adorables. Restera dans nos mémoires, Ismet: une
belle rencontre encore. Alors que nous errions dans la
ville, un peu perdus, voilà que Ismet nous aborde.
Francais? Venez donc! Et nous voilà attablés dans un
resto local, devant une corba, puis un dessert Turc dont
nous avons malheureusement oublié le nom... (si quelqu'un
connait: des friandises au miel et à la noix, délicieuses
mais bourratives). Et impossible de payer, le repas nous
est offert. Ici encore, l'hospitalité des Turcs est
incroyable, et fait chaud au coeur!
Le lendemain, direction le consulat: cette fois,
l'accueil est des plus charmant. Voyageurs, ne perdez pas
votre temps à Istanbul, Ankara ou Erzurum: Trabzon est
l'endroit idéal: En quelques heures, nous avons obtenu
nos visas, après avoir attendu dans un luxueux salon. Ca
change de la salle impersonelle d'Erzurum et des heures
d'attente sans explications...
Et nous voilà parti en direction de la frontière,
bouillants d'impatience. L'Iran, enfin! Depuis le temps
que nous en rêvions... Et nous qui n'éspérions qu'un visa
de 15 jours, nous voilà finalement avec un mois devant
nous: de quoi se balader... Et faire toutes les
formalités nécéssaires pour la suite du voyage. En effet,
si nous avons la possibilité de rallier l'Inde par avion,
un rêve nous reste: l'atteindre par la route, à travers
l'Afganistan et le Pakistan... A voir, bientôt!
Et aujourd'hui, nous posons donc nos sac à Dogubayazit,
dernière étape avant la frontière. Là encore, des gens
plus qu'acueillants: à peine descendus du bus, voilà
qu'on nous offre le thé, et nous négocie une réduction
dans un hotel... On s'y habituerai presque!
La ville est, elle aussi, vide de touristes. AVec un
certain charme... La vue sur le mont Ararat est
magnifique. Sans nuages en plus, une chance... Nous
n'avons cependant pas trop le temps de trainer:
aujourd'hui, changement d'argent (qu'il est étrange de se
prommener avec des dizaines de coupures de 20 000 rials
sur soi...), derniers essayages du voile pour Audrey, et
tout de même flannerie dans la ville.
Une seule chose nous choque ici: les boucheries. Voir des
carcasses de viandes exposées toute la journée au soleil,
couvertes de mouches, ou trimballées dans des chariots à
la propreté plus que douteuse nous coupe toute envie de
kebab. (Et moi qui avait déjà une fibre végétarienne...)
Nous nous préparons donc à faire nos adieux à la Turquie.
Ce pays nous aura marqué. Des rencontres, une culture
bien différente, des paysages à couper le souffle. Et
déjà envie de revenir, dans la foule d'Istanbul, les
Guest Houses accueillantes de Cappadoce, ou les steppes
de l'Est...
Après un mois en Turquie, notre constat: ne pas écouter
les informations francaises, ou lire les guides tels que
le Routard.
En effet, partout, nous avons lu ou entendu: "surtout, il
faut se méfier, plein d'arnaques pour les touristes: ne
jamais se laisser entrainer dans un resto, ou accepter de
changer d'horaires de bus au dernier moment...". Nous
aurons donc fait tout ce qu'il ne fallait pas; le
résultat est que non seulement, nous ne nous sommes pas
fait détroussés, mais surtout, nous avons rencontré des
gens formidables, accueillants, partageurs. Si loin de la
mentalité Française....
Un minimum de prudence et de bon sens suffisent.
Notre enthousiasme pour le départ en Iran est quelque peu entaché par le vol de 500 euros dans notre chambre d'hotel: à peu près la moitié de notre argent pour l'Iran...
Autant dire que nous passons la frontière complétement blasé... C'est d'autant plus dommage que les Turcs nous avaient jusqu'à la réservé un accueil des plus parfait. Pas de chance...
Enfin, nous voilà à la frontière. Les choses se passent assez rapidement: un tampon côté Turc. Côté Iranien, c'est un peu plus long mais pa bien contraignant: prise de température pour savoir si on n'a pas la grippe, prise des empreintes digitales, vérification des passeports et quelques questions sur notre itinéraire: on en vient à parler un peu de notre tour du monde, et au lieu de nous questionner sur nos destinations en Iran, le fonctionnaire nous interroge essentiellement sur nos pays traversés et à venir. Peu de touristes par ici...
Et une demie heure plus tard, nous voilà sortis de la douane. C'est officiel: nous sommes en Iran.
Notre intention est de rejoindre Tabriz. Nous commencons par monter dans une navette à destination de Bazargan . En chemin, on discute un peu avec nos voisins: seuls touristes de l'endroit, on attire l'attention. A l'arrêt, nous suivons nos compagnons de bus: des taxis attendent, certains officiels (les jaunes), d'autres "pirates". C'est dans un de ces derniers que nous embarquons, ainsi que deux autres Iraniens.
Nous payons l'équivalent de 15 euros pour aller jusqu'à Tabriz. Mais quel trajet...
Difficile de conter un trajet en taxi Iranien à ceux qui ne connaissent que la circulation Française. Une chose est sure: à voir la conduite Iranienne (et plus particulièrement celle de notre chauffeur du jour...), on a envie de prier Dieu, Allah, ou même le Père Noel, pour qu'il nous permette de rester en vie quelques heures de plus.
Disons que le pire des chauffards francais aurait été en comparaison un conducteur exemplaire.
Pendant deux heures, nous voilà en train de rouler à un bon 160 km/heure. A cette vitesse, nous, nous n'aurions pas quitté la route des yeux: le chauffeur lui, fume, téléphone, discute aprement avec les passagers: comme il ne jette qu'un coup d'oeil de temps à autre à la route, on ne s'étonne pas de rouler tantôt sur la voie de gauche, tantôt dans le bas côté, mais quasiment jamais sur la voie de droite.
On apprend aussi des choses: qui aurait cru qu'à 160 km/h, il était possible de doubler une voiture doublant elle même un camion, alors qu'un autre camion arrive en face, le tout sur une route à deux voies seulement?
Notre taxi se fait même arrêter par des flics: un peu de stress...Mais après une grosse engueulade, on repart sans problème.
En arrivant sur la rocade de Tabriz, on perd un peu de vitesse, circulation oblige: notre chauffeur trouve alors un nouveau jeu: s'amuser à toucher légérement l'arrière de la voiture juste devant nous. Ca amuse tout le monde dans la voiture, quand à nous, nous hésitons à rire aussi ou à crier. On est encore à plus de 100 à l'heure, sans ceinture...
En tout cas, ce trajet perilleux nous permet de discuter un peu avec nos voisins: ils connaissent juste quelques mots d'anglais, mais par gestes, on se débrouille de tout. Leur gentillesse est incroyable: pendant le trajet, ils nous offrent à boire, à manger (et pas question de refuser!), et même, l'un d'eux nous force à accepter son chapelet de prière: nous sommes touchés...
Nous arrivons à Tabriz en fin d'après- midi. Notre taxi nous emmene directement à un hotel (pendant le trajet, chauffeur et passagers avaient longuement débattu du meilleur endroit pour nous...): environ 10 euros par personnes pour une belle chambre, ca ira pour cette nuit, mais nous trouverons moins cher pour demain, peu importe le confort.
Quelques premières impressions sur l'Iran:
* Pour un pays si mal considéré par chez nous, on se sent vraiment en sécurité... Bien plus que dans certaines villes Françaises à la tombée de la nuit. On s'y balade le soir sans problème.
* Si les femmes sont toutes voilées, je dois être une de celles qui le porte le plus ajustée: nous croiserons des filles qui le porte rejeté en arrière, la moitié de la tête à nu.. De même, le noir n'est pas partout: beaucoup de femmes portent des vetements colorés. Peut être même d'avantage qu'en France!
* La repression n'est pas si forte qu'on le dit, à Tabriz en tout cas. Notre rencontre la plus marquante nous l'a montré: rencontre avec Omit, gardien de la révolution. Qui nous aborde un soir dans la rue. Et commence par nous demander nos noms, à vouloir que nous lui enseignions quelques mots de Français. Difficile à apprendre, d'après lui. Nous n'en doutons pas, mais lorsqu'il nous enseigne à son tour les bases du Farsi, nous ne sommes pas fiers non plus!
Mais le plus intéressant, c'est son avis sur la France. Il nous adore (chouette), mais pour des raisons surprenantes: parce que d'après lui, les français sont aussi patriotes que les Iraniens, et surtout... Parce que notre gouvernement est répressif, comme le leur. Quand on pense que l'Iran nous fait peur pour son gouvernement, et qu'eux nous aiment parce qu'on leur ressemble... En tout cas, Omit lui, ne cadre pas du tout avec l'idée que l'on se fait du garde révolutionaire: aimable, il ne tique pas devant mon foulard mal mis, et nous dit qu'il nous respecte de n'avoir aucune religion. Surprenant... Et bien agréable. Nous repartons heureux de cette rencontre, et avec quelques idées de balades supplémentaires dans la ville et le pays.
Notre destination suivante devait être Qazvin: nous a vons donc pris le bus de Tehran.
Mais... Pas d'arret à Qazvin. Ou plutôt, si: un bref arret sur la bande d'arret d'urgence,
quelques kilomètres avant la ville, loin de tout.Nous n'avons pas deviné...
Et donc, nous voici directement à Tehran. Arrivés un peu tard, du coup, nous galérons un
peu. Mal compris par le taxi qui nous emmene en ville, nous finissons après plus d'une heure
de recherche, par échouer dans un hotel de luxe (heureusement que les prix sont bien moins
élevés qu'en France pour la même qualité...). Au moins, on aura fait notre premier 4
étoiles.
Le lendemain, on ne s'éternise pas: direction l'Hotel Masshad, près d'Iam Khomeni Square:
une bonne adresse, pas cher et convivial.
Téhéran restera pour nous synonyme de rencontres. L'accueil des gens nous surprend toujours,
tellement adorables, tellement ouverts.... Nous promenant dans un parc, nous rencontrons une
famille: la fille parle anglais, et engage la conversation avec nous. Et nous voilà au bout
de quelques minutes, attablé tous ensemble dans un coffee shop du parc. Et finalement...
Invités à manger le soir même. Cette soirée fut tout simplement magnifique. Voir les choses
de l'intérieur...
En premier lieu, nous avons été plus que convaincus par les repas Iraniens: non seulement,
c'est délicieux, mais en plus, c'est convivial au possible: Pas de table, juste une grande
nappe tendue sur le sol, et tout le monde vient s'assoir autour en tailleur. C'est sur,
quand on rentre, on adopte cette methode!
C'est aussi l'occasion de mieux découvrir l'Islam. Le fait que nous soyons athés surprend.
"Mais comment faites vous, lorsque vous avez des problèmes?". On explique du mieux qu'on
peut, on n'était pas vraiment prêt à débattre de théologie en anglais... Pour nous
convaince(ou au moins, essayer!), Mahbobe, notre hote, vient prier devant nous. Nous
expliquer les étapes. Nous ne repartons pas convertis, mais avec d'avantage de bienveillance
à l'égard de cette religion, qui nous apparait de plus en plus festive et apte au
recueillement.
Deux jours plus tard, nous rencontrons un guitariste dans le métro; voilà que quelques
minutes plus tard, nous nous retrouvons avec lui et un de ses amis, dans un parc à jouer de
la guitare.
AU passage, nous pouvons prédire qu'un jour, le nom de Soheil sera connu: une belle amitié
pour nous, mais aussi, la découverte d'un guitariste, chanteur, compositeur de talent.
Nous finirons par manger avec eux... Et découvrir des spécialités Iraniennes plus que
déroutantes pour nos palets Européens: comme la crême glacée au ... Saffran. Un mélange des
plus particulier! Soheil et Shayan, merci encore à vous, pour votre accueil, votre
gentillesse: nous n'oublirons pas....
Téhran nous laissera un excellent souvenir. L'Iran est pour le moment le pays ou nous aurons
eu le meilleur accueil, fait le plus de rencontres. Loin de tous les préjugés occidentaux,
un pays accueillant, ouvert, plein de charme.
C'est avec des regrets que nous quittons l'Iran, si accueillant, mais la Thailande fait partie des destinations de rêves: aussi, la tristesse s'efface rapidement. Nous prennons donc l'avion à Imam Khomenei Airport, check in à ... 3 heures du matin... Départ à... 11h. En effet, une fois passé les controles et confortablement installés dans notre appareil, voilà que notre avion refuse de démarer. Ha... Peut petre portons nous la poisse!
Toujours est il que nous embarquons à bord d'un autre appareil, et nous voilà partis. Première expérience aérienne... Avec quelques émotions (nous apprenons que lorsqu'un avion traverse un orage, ça vibre, beaucoup... Et ca chute, vite et longtemps... Les trous d'air resterons un traumatisme pour quelque temps!)
Et dans la soirée, c'est l'arrivée sur Bangkok. La première impression est une chaleur étouffante....Très chaud, et très humide. Heureusement ici, le voile n'est plus obligatoire.... (quelle sensation étrange, d'ailleurs, d'avoir à nouveau la tête libre...)
Une fois sortis de l'aéroport, nous sautons dans le première bus à destination de Kao San Road: lieu touristique de Bangkok par excellence, mais après un mois sans croiser le moindre étranger, c'est sans remord que nous nous empressons de poser nos sacs et d'aller jouer les touristes.
Nous retrouvons avec joie les gens aux looks extravagants, la musique de tous horizons à fond dans les rues, les restos tous les dix mètres (ha, la nourriture Thai... Nous en rêvions..), et surtout, la communication si facile avec les gens: nous retrouvons des Français à la Guest House, partis pour un an en Australie...
Nous trainons dans les rues, un peu au hazard: visite d'un temple par ci par là, ou simple errance... La culture Thai est agréable, dépaysante.
Cependant, Bangkok nous parait vite étouffant. Si on apprécie de retrouver un monde plus "occidentalisé", ça ne dure qu'un temps. Cette débauche partout, ces touristes qui photographient la misère des gens parce que c'est pitoresque, les marchants qui vous agressent presque parce qu'un touriste, c'est riche et venu pour dépenser... On regrette le calme de l'Iran, les gens simples et honnetes, la tranquilité dans les bazars.
NOus ne nous attardons donc pas: Krabi nous attend...
De longues heures de bus à nouveau pour atteindre Krabi: nous faisons pendant le trajet la connaissance d'un couple de Finlandais très agréable. Eux partent sur Kho Lanta, peut être nous reverrons nous plus tard... En attendant, nous routes se séparent, et nous posons nos sacs dans une Guest House d'Ao Nang, non loin de Krabi: pour 8 euros, nous dormons dans le luxe à 20 mètres à peine d'une plage paradisiaque...
Ao Nang est un endroit fascinant. Revoyez simplement les images de cartes postales ou de magasines; les palmiers, la plage de sable blanc, l'eau turquoise, les ilots de foret tropicale: c'est ici. Le film "La plage" a été tourné à quelques minutes de bateau d'ici: on s'y retrouve...
Dans un premier temps, nous décidons de profiter de l'endroit pour tenter la plongée sous marine: la Thailande, et particulièrement cet partie, en est l'endroit rêvé.
Malheureusement, nous stoppons au bout de deux jours: problèmes d'oreille pour Audrey... Adieu la plongée pour le moment. Tant pis, nous nous contentons donc du snorkeling, moins contraignant, et offrant également de nombreuses possibilités ici: coraux sublimes, poissons multicolors... Un rêve, tout simplement.
Après les quelques jours de plongée, place à l'escalade: un petit train train quotidien s'installe pendant un peu plus d'une semaine: le matin, direction la plage, où l'on attend d'avoir 8 personnes pour embarquer dans un longtail boat, direction Railey Beach. Railey Beach... Jusqu'à maintenant, nous n'avions pas encore croisé d'endroit aussi paradisiaque (à par peut être, à Chicken Island...): une fine bande de sable, innaccessible par les terres, d'immenses falaises (for us, climbers!) isolant l'endroit: le bateau est donc le seul mode d'accès. 4 plages composent l'endroit: Ton sai, calme... Railey West, siège des grands complexes hoteliers... Railey East, plus vaseuses, mais paradis de l'escalade... Et enfin, celle ou nous passons le plus clair de notre temps, Phra Nang. Un Eden ou l'on accède par un petit chemin dans la verdure. A l'arrivée, on y croise d'adorables singes: ceux ci ont bien compris la technique pour manger régulièrement....On s'arrête pour les caresser, jouer un peu avec eux. Un animal tendre et intelligent... Et puis on grimpe à côté d'eux, dans les grottes de Phran Nang. Nous n'avons malheureusement pas leur niveau! Ensuite, c'est l'heure de la baignade: sable blanc, eau chaude, iles toutes proches, accesibles à la nage: on admire quelques poissons et coraux... Avant de retourner s'assoir sur le sable, avec une assiette de nems à la main et une noix de coco fraiche à déguster. Si c'est pas le paradis, ça....
Pour notre dernière étape Thailandaise, c'est à Kho Phi Phi que nous nous rendons. Ile célèbre, pour le film "La plage", et plus tristement, pour le tsunami qui l'a ravagée...
L'endroit est simplement magique. Une fine langue de sable couverte de palmiers, encadrée par deux blocs de falaises et de jungle. Des récifs coraliens à deux pas, des poissons. Des singes. Et une ambiance particulière.... De jour, l'ile est le paradis des grimpeurs et des plongeurs. De nuit, c'est la fête qui l'emporte... Nous profitons à fond des journées, et nous mélons quelque peu à l'ambiance nocturne. Près de deux semaines de rêve...
Mais les meilleures choses ont une fin. Et d'ailleurs, une fin plus absolue que prévue... En effet, Kho Phi Phi est pour nous la dernière étape Thailandaise, mais aussi la dernière du voyage. Un départ prématuré, des raisons inutiles à expliquer ici...
C'est à regret que nous quittons l'ile. Retour à Krabi, ou nous prenons l'avion, direction Bangkok. Encore un voyage mouvementé (les joies d'un décollage en plein orage...), mais bien plus rapide que notre trajet en bus à l'aller.
Nous passons deux jours à Bangkok, à nous gorger des dernières images de ce merveilleux pays. Avant de retourner à l'aéroport... Nous faisons escale à Singapour pour une journée, avant d'embarquer dans le fameux A380 (fiers!), direction: Charles de Gaulle, Paris.
Un grand moment d'émotion... En survolant en quelques heures tous ces pays que nous avons traversés en plusieurs mois. Repenser à toutes ces rencontres... Tous ces paysages. Toute cette expérience accumulée.
Les voyages forment la jeunesse.... Nous aurons appris beaucoup, durant ces sept mois.
Quand à ce que l'avenir nous reserve... Nous vous tiendrons au courant, de la rentrée dans le monde "normal". Avant un nouveau départ, peut être?